Publié dans Politique

Présidentielle - Une armada de soutiens derrière Andry Rajoelina

Publié le vendredi, 29 septembre 2023

La liste de ceux qui se sont alignés derrière la candidature d’Andry Rajoelina pour le premier tour du scrutin qui aura lieu le 9 novembre prochain se rallonge. Après l'UPAR la semaine dernière, les derniers à compléter la liste d’allégeance électorale, ce sont les partis politiques regroupés au sein de la nouvelle Alliance républicaine de Madagascar (ARMADA). 

Cette plateforme politique réformée regroupe 13 partis politiques à savoir ADN, AKFM, AKFM FANAVAOZANA, AVANA, AVI, FREEDOM, GFFM, HIARAKA ISIKA, LIARAIKE, MAITSO, MDM, RPSD et le TGV. La cérémonie de présentation de cette nouvelle plateforme a eu lieu hier à l'Hôtel Colbert à Antaninarenina. Dans une déclaration commune, lue par le président de l'AKFM, l'ancien ministre Ny Hasina Andriamanjato, ces partis affirment avoir décidé de s'unir dans une plateforme car la solidarité est nécessaire pour développer réellement le pays. Ils affirment aussi avoir décidé de soutenir et de faire élire le candidat numéro trois dans le bulletin unique, Andry Rajoelina, car ses réalisations parlent pour lui durant son premier mandat et méritent d'être poursuivis. 

Ces formations politiques sont convaincues que la seule façon d'avancer est de respecter les dispositions de la Constitution, qui prévoient la tenue de l'élection présidentielle le 9 novembre 2023, comme déterminé par la Commission électorale indépendante. De la même manière, ils condamnent fermement « la recherche de troubles politiques à Madagascar ou d'effusion de sang qui nuira au pays » et soulignent « avec force que le peuple malgache ne mérite pas de vivre dans le chaos ou dans une crise politique délibérément cultivée ». Et eux de souligner qu'il a été prouvé que des différentes crises politiques vécues dans le pays n'ont apporté aucun bénéfice pour le peuple malgache. 

L'ARMADA souligne par ailleurs que « dans un processus démocratique, ce ne sont ni quelques individus ou candidats ni aucun système qui peuvent prendre la place du peuple malgache pour décider de son avenir pour les 5 prochaines années ». Et d'indiquer que peuple malgache a toute autorité de choisir qui il veut diriger Madagascar.

« Personne ne peut s’inscrire et usurper ce pouvoir », explique la plateforme.

L'ARMADA renchérit en déclarant que « rien dans la situation actuelle ne justifie de reporter les élections et de créer une nouvelle transition qui fera sortir le pays de ce qui est défini par la Constitution. Un appel est en outre lancé en direction des candidats approuvés par la Haute Cour de justice à se concentrer sur les élections, le seul moyen d'accéder au pouvoir dans le pays. « Le candidat Rajoelina n'est pas votre ennemi mais votre adversaire », disent les membres de la plateforme. 

Il faut souligner que l'ARMADA en elle-même n'est pas totalement nouvelle. La plateforme existe depuis presque dix ans. Elle comptait à l'époque de sa formation par quelques-uns des partis qui forment aujourd'hui sa nouvelle mouture, pour ne citer que le Hiaraka Isika, Avana, Maitso ou encore le TGV. L'ARMADA est différente de l'UPAR en ce sens qu'elle est formée exclusivement que de partis politiques, alors que la seconde est une  nouvelle entité, union de partis, groupes de partis, associations, députés, sénateurs, maires, conseillers municipaux et simples citoyens, partisans du président sortant candidat à sa propre succession.

 

L.A.

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Editorial

  • Code de la … rue !
    Nos confrères et consœurs qui font et refont le tour de la ville afin de glaner des informations vraies et en direct ont fait de l’amer constat : il n’y a plus de loi à Antananarivo, pas de code d’hygiène, pas de code la route. Il n’y a que la loi de la rue qui tient ! La population vit sous la loi des barrages. En effet, les barrages font la loi partout ! Des barrages érigés par les Forces de l’ordre afin de limiter strictement l’accès sur certains sites jugés hautement sensibles, interdits au public comme celui de la Place de l’indépendance populairement nommé « Place du 13 mai ». L’objectif évident étant pour les FDS de garantir au mieux l’ordre public et pour les tenants du régime en place de s’assurer le maximum de sureté pour la stabilité. Pour leur part, les grévistes et les manifestants de rue…

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